On peut dire que Dame Nature ne sait pas raté avec lui ! Non pas qu’il soit magnifique ou le plus beau de monde mais il a son charme et son côté ténébreux à fait tombé de nombreuses personnes. Cependant l’époque des chocolats le 14 février dans le casier du lycée est terminé pour lui depuis bien longtemps ! Il exerce à présent ses charmes dans des lieux comme des boites de nuit (et non de sardines XD). … Il préfère être avec une seule personne plutôt qu’un collection entière qui lui lèche les bottes ! Les cheveux noires mis long, il sont raide et il les rabat contre le visage. Bien que la plupart du temps, il les aime raides, il arrive que parfois, ils soient plus touffus si il n’est pas allé se les faire désépaissir. Les yeux d’un marron profond, presque noir, à trop les regarder, vous vous y perdriez. Un nez normal, il n’est ni imposant ni inaperçu. Peut-être un peu long mais cela n’est pas un très voyant, et même reste dans la norme. On ne peut pas renier dans son physique sa nationalité coréenne bien qu’il vive au Japon à présent. Au niveau vestimentaire, Yun Sik est une personne toujours à la mode mais pas celle des plus ridicule.

D’apparence très calme, Yun Sik vous paraîtra toujours posé et réfléchie. Il dégage un charisme énorme et quand il parle on l’écoute toujours. Il aime bien sourire et aider les gens. Il dit d’ailleurs que sourire et aider sont deux mots qui vont bien ensemble. Ainsi, il essaye de sourire le plus possible car cela lui donne du courage. Yun Sik a toujours pensé ainsi : en souriant on oublie nos peines. Bien sûr, cela reste éphémère. Son calme, son sourire et son état d’esprit lui donne une apparence très confiante et déterminé. Déterminé par quoi d’ailleurs ? Son esprit ne vit que pour la vengeance et nous savons tous que la vengeance est mère de tristesse et de malheur. Pourtant, notre jeune coréen ne peut vivre sans. Cette haine qui l’habite tout les jours le ronge. Calme, sourire, vengeance, haine, désir, pouvoir, loyauté, dérive et l’amour dans tout ça ? Son caractère lui permet d’aimer bien sûr. Pourtant son cœur vole encore loin dans le ciel, libre comme les oiseaux au loin au côté de la belle Sayuri Goto. Sa première qualité reste donc son calme, suivit de la loyauté et la fraternité. Pourtant, il possède un côté sombre. Haine, pouvoir et dérive sont ses principaux défauts. Quelque part, il envie le pouvoir que détiennent ses frères, ce qui l’amène à certaine dérive. La plus grosse étant sans doute sa rébellion contre ses frères.

Je suis né en Corée du Sud, à Pugan en 1987. Ma mère est coréenne tandis que mon père est japonais. Je ne l’ai jamais connu, mon frère non plus. Notre mère nous a élevé seule, heureusement qu’elle était de famille aisé. Comme la femme de papa. Papa, je ne devrais pas l’appeler comme ça, il n’est pas mon père. Quoi qu’il en soit, j’ai bien vécu, avec de l’incompréhension ancré dans le cœur c’est sûr.

À six ans.
« Yun Sik, tu crois qu’on lui ressemble ?
- À qui ? Au vieux ? »
Je n’arrivais à traiter mon père avec respect devant mon frère. Lui il était plus gentil que moi, il était plus doux. Je n’ai jamais compris pourquoi d’ailleurs. L’autre fossile nous avait abandonné à la naissance et il ne nous avait jamais reconnu. Maman avait pleuré souvent dans sa chambre. Elle essayait de retenir les sanglots, mais je les entendais quand même.
« Cherche pas, on tient de maman. On a rien de lui, tu comprends ?
- Mais, on est à moitié de maman et à moitié de papa non ?
- Papa ? On n’a pas de père Sang Hun. »
J’étais dure à l’époque. Pourtant, je voulais qu’il nous reconnaisse. Je savais que si un jour il débarquait à la maison en nous disant qu’il était notre père et qu’il venait pour nous connaître, je savais que je serais heureux. Mais je n’arrivais pas à l’accepter en apparence, je me sentais faible.

À douze ans.
« Pardon ?
- Nous sommes vos enfants nés en 1987. Les enfants d’Ahn Yun Ri. Je suis Sang Hun et voici Yun Sik. Nous sommes jumeaux.
- Vous devez vous trompé, je ne suis jamais allé en Corée à cette période. Vous m’offensez, comment osez-vous dire que j’ai trompé ma femme ! Sortez de chez moi immédiatement !
- Mais, attendez, nous ne mentons pas…
- Ne me prenez pas pour un fou, faites-les sortir ! »
Je me souviens avoir croisé le regard de mon frère aîné. Plus tard j’ai appris qu’il s’appelait Kenji. D’ailleurs, ils avaient tous des prénoms japonais sauf nous. Il ne semblait pas me haïr à cet époque, il ne semblait pas vouloir me détester. Il semblait curieux. Ce que je sais, c’est que depuis ce jour là, une haine grandis en moi. Je le détestais. Il nous avait abandonné, renié, puis il nous avait fait passer pour des menteurs. Il n’avait pas le droit de nous humilier de la sorte. On avait juste douze ans, on était jeune ! Ces histoires d’héritage, d’honneur, de réputation, on s’en foutait, on voulait juste un père.

À dix-neuf ans.
Je me souviens nos premiers pas dans l’université. Un plan de mon frère et moi pour se venger de notre père. On avait trop souffert depuis qu’il nous avait repousser. On voulait se venger, on voulait lui faire comprendre qu’on existait. Il nous pouvait pas nous effacer, il nous pouvait plus nous ignorer. Quelle surprise quand on apprit que nos frères étaient surnommés les « Princes » de l’université. Nous on était pas des princes, nous on était les bâtards.
« Sang Hun, tu vois ce que je vois ? »
On venait de sortir de l’enceinte de l’université et là devant nos yeux notre géniteur. Il était venu chercher ses gosses dans sa belle voiture. Il les embrassait en souriant. Il avait de la fierté dans les yeux, ça ce voyait. Quand il posa ses yeux sur nous, je me souviens encore de sa réaction, sa fierté avait disparu laissant place à la honte.
« Viens on s’arrache. »
Je pris mon frère par le bras tout en passant devant lui ne le quittant pas des yeux. Je n’allais pas passer par un autre chemin, j’allais lui faire face. Je ne voulais pas être celui qui détournait le regard. Ce fut lui qui retourna son attention sur ses gamins. Il avait déclanché la guerre.

À vingt-deux ans.
« Quoi, Saito moins hostile que les autres ? Te fais pas d’illusion, il est pareil que les autres ! »
Oui, mon frère avait beau être dans la même classe que Saito, il avait beau voire un visage différent, je ne pensais pas qu’il soit différent des autres. Maman avait tord, dans mon cas la pardon ne me permettait pas de voir mieux la vie. Ce pardon je ne pouvais l’accorder à aucune personne. Il n’avait droit qu’à ma vengeance, qu’à ma haine, qu’à ma colère et qu’à mon jugement.
« Il est pas notre frère, c’est une cible à détrôner c’est tout. »

Yun possède un frère jumeaux Hang Sun. Sa mère Ahn Yun Ri vient d’une famille aisé. Quel déshonneur ce fut quand elle revint enceinte sans marie. L’illustre famille encaissa tout de même le choc. Heureusement que le scandale resta maîtrisé : Yun Ri épousa un homme qui reconnu les jumeaux mais il ne leur fit pas porter son nom selon les volontés de Yun Ri. Pourtant, cet homme mourut seulement cinq ans plus tard. Yun Sik et Hang Sun se retrouvaient de nouveau sans père. Papi et mamie était là pour veillaient sur eux en plus de leur mère. Veiller à leur apprendre les bonnes manières dans ce monde de bourgeoisie. Leur envie de connaître leur véritable père se manifesta vers leurs dix petites années et à douze ans ils vécurent leur rêve. Un rêve qui devint amère. Son nom était Tetsuzo, eux c’était Ahn, lui il ne reconnaissait qu’il était leur père, eux ils reconnaissaient qu’il était leur père. Il ne faut pas oublier ses demi frères et sa demi sœur : une entente voué à l’échec. Ils s’entretuent toutes les cinq minutes et les remarques fusent dans les couloirs.